Témoignage – Bourse de mobilité 2024

Renata Borelli da Silva - Promotion 141 – Stage de 3ᵉ année aux États-Unis

Chaque année, le Fonds ESPCI Paris permet à de nombreux élèves de réaliser leur stage de 3ᵉ année à l’étranger grâce aux bourses de mobilité, indispensables pour soutenir des projets scientifiques ambitieux et souvent coûteux.

Aujourd’hui, nous partageons le témoignage inspirant de Renata, élève de la promotion 141, dont le parcours international et pluridisciplinaire illustre parfaitement l’impact de votre générosité.

Témoignage de l’élève

« Je suis actuellement en 4A au Collège des Ingénieurs et je fais partie de la promotion 141 de l’ESPCI.

Mon parcours commence au Brésil, où j’ai vécu jusqu’à mes 19 ans. J’ai toujours voulu devenir ingénieure et étudier à l’étranger, donc après le lycée, j’ai postulé au Cycle Préparatoire Intégré de la Fédération Gay-Lussac. J’ai été admise à l’École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes, où j’ai fait mes deux années de prépa. Ce travail m’a ensuite permis d’intégrer l’ESPCI, qui était mon premier choix.

À l’ESPCI, j’ai découvert la recherche à l’interface de la chimie, de la physique et de la biologie, trois domaines qui m’ont toujours attirée. Comme je n’arrivais pas à choisir entre eux, j’ai naturellement décidé de me tourner vers les sciences des matériaux, un domaine qui relie toutes ces disciplines.

En 3A, j’ai fait un stage industriel au centre de R&D de Saint-Gobain aux États-Unis, sur la réduction de l’impact environnemental de matériaux polymères : formulation, procédés, tests mécaniques… une expérience très complète.

Pour mon stage P3A, j’ai ensuite rejoint un projet né d’une collaboration entre le Dr Artem Kovalenko au SIMM (Sciences et Ingénierie de la Matière Molle) de l’ESPCI et le laboratoire du Dr Shelby Hutchens à UIUC. L’objectif était de développer un tissu synthétique à base d’acrylates, avec des propriétés mécaniques proches de celles des tissus végétaux. Toute la partie formulation s’est faite au SIMM, puis j’ai travaillé aux États-Unis sur un montage expérimental pour étudier la perméabilité osmotique de ce matériau.

Cette collaboration a permis de réduire une partie des coûts du voyage, mais la différence du coût de la vie restait importante. Le soutien financier de l’ESPCI a donc vraiment été essentiel pour que je puisse vivre cette expérience sereinement.

Partir à l’étranger pour un projet scientifique apporte énormément : on découvre d’autres façons de travailler, on apprend de nouvelles techniques, et on échange avec des équipes très différentes. C’est aussi une vraie ouverture culturelle, qui compte autant que l’apprentissage scientifique.

Je suis très reconnaissante pour l’aide apportée par le fonds de l’ESPCI et par ses donateurs. Sans eux, tout cela n’aurait pas été possible. »